Le paradoxe de l’entrepreneur : côtoyer des personnes et se sentir seul !

La solitude au travail

Le paradoxe de l’entrepreneur : côtoyer des personnes et se sentir seul !

Quel paradoxe, pour développer son entreprise, l’entrepreneur doit côtoyer des clients, des partenaires ou des collaborateurs, et en même temps, il est souvent accompagné par le sentiment de solitude.

La facilité pour constituer une raison individuelle en Suisse

En Suisse, il est assez simple de créer une entreprise individuelle. C’est une forme juridique avantageuse à bien des égards. C’est une excellente alternative pour les entrepreneurs qui souhaitent lancer leur propre activité.

Je dis nous, car je suis entrepreneure !

Nous nous retrouvons à prendre des décisions délicates, sans se sentir toujours soutenu ou compris par ses employés et sa famille. Même si l’entrepreneur peut se trouver dans la situation inverse, mal comprendre leurs besoins. 

La solitude peut avoir plusieurs facettes dans le milieu professionnel, voici trois leviers concrets pour tenir compte de ce sentiment d’isolement professionnel.

 

Solitude décisionnelle : le poids de la responsabilité

Être seul pour prendre des décisions importantes consomme une énergie considérable et peut mener à l’instabilité. Cette solitude de moment est énergivore et le fait d’ajouter un sentiment d’instabilité émotionnelle rend la décision compliquée. Cette charge émotionnelle touche même les choix les plus minimes. S’entourer de regards neutres permet de briser cette solitude et d’obtenir l’objectivité nécessaire. 

Cet inconfort se traduit aussi corporellement : des “alertes” sur le sommeil, sur la digestion, au niveau de la peau, sur la tension corporelle, sur le souffle et sur le diaphragme. Il est nécessaire de mettre en place des détecteurs d’inconfort. 

 

Solitude posturelle : le responsables et des collaborateurs unis

La force d’une équipe n’a pas de prix ; seule sa pérennité est à garantir. Une véritable équipe se construit sur la collaboration, le dialogue continu et l’élaboration de stratégies concertées. Établir des règles de jeu limpides est essentiel pour rester concentré sur l’objectif. Il est crucial que chacun trouve sa position et s’y engage pleinement, c’est l’interdépendance des rôles qui élimine la solitude au sein de la structure.

Le corps réagit instantanément à la surcharge mentale ou émotionnelle, traduisant le mal-être en douleurs spécifiques : 

Sous l’effet de la surcharge : Lorsque la charge est trop lourde, la posture corporelle se met instinctivement en position “fermeture” (même si nous, être humain, nous ne nous rendons pas compte). Cette pression se manifeste par des douleurs aux épaules et des difficultés ressenties dans les membres inférieurs (bassin, hanches, pieds). C’est la conséquence du poids qui freine la liberté de nos gestes, nos actions, et nos possibilités d’agir.

Sous l’effet du refus d’écoute : lorsque nous ignorons nos propres limites, d’autres signaux d’alarme physiques se manifestent : la mâchoire est en souffrance et les membres supérieurs sont pris de tensions. Ces douleurs sont la conséquence directe de l’effort excessif pour prouver sa valeur et de l’intense frustration accumulée en contenant son impatience. Ces contractions s’étendent et crispent toute la structure corporelle supérieure.

 

Isolement face au cadre : investir sans soutien

Toute idée est potentiellement bonne, mais toutes ne survivront pas face aux obligations et aux attentes de la société. Malgré toute notre bonne volonté, faire face au “cadre” établi n’est jamais chose aisée.

Cette forme de solitude est directement liée au sentiment d’impuissance face aux “lourdeurs” sociales, économiques, … qui empêchent d’avancer. La conséquence inéluctable est l’épuisement et le découragement. L’impact de ces sensations est majeur, car c’est alors le sentiment d’échec qui s’installe et nous tient compagnie. Cet isolement, nourri par la frustration et l’impuissance, est une solitude malsaine qui menace la pérennité du projet.

Et le corps réagit négativement !

 

ASTUCE EFFICACE : Un inconfort physique douloureux et gênant doit être pris en charge immédiatement. Si vous le tolérez, il ne fera que croître, s’intensifier et surtout se solidifier. Le temps que vous gagnez aujourd’hui, vous le perdrez en efforts décuplés demain pour vous en débarrasser définitivement.

 

En définitive, il existe une solitude saine et choisie, essentielle pour l’équilibre personnel et professionnel. Elle est un temps privilégié pour :

  • Créer et innover
  • Se ressourcer profondément
  • Poser ses idées et écrire
  • Trouver l’inspiration

Être bien seul n’est pas inné, mais une compétence qui se travaille activement. La capacité à vivre cette solitude choisie est directement liée à notre confiance en soi et à la qualité de l’équilibre social dans lequel nous évoluons. Cultiver ces moments, c’est s’assurer une meilleure résilience face aux inévitables moments de solitude subie, et pour pallier aux solitudes exigeantes, l’entretien de sa solitude saine est important.

Pour finir, je vous propose un exercice simple pour développer un sentiment positif lié à la solitude :

Phase 1 : Approche en douceur : si l’isolement vous est difficile, commencez par prendre dix minutes dans un lieu public (un banc, un parc). Le rythme des alentours vivants vous tiendra compagnie, vous évitant de vous sentir seul face à vous-même.

Phase 2 : Intériorisation : une fois ces 10 minutes apprivoisées à plusieurs reprises, passez à l’étape suivante : essayez de prendre ces mêmes dix minutes chez vous, sans bruit, ni aucune interaction sociale.

Cette évolution peut sembler minime, et pourtant, elle est la clé pour transformer la solitude subie en une pause choisie et ressourçante !

 

 

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